Principes Théoriques de la Technologie ABR
Qu’est-ce que la Psychoacoustique ?
La psychoacoustique est un champ émergent de technologie humaine qui promet susceptible d’avoir un effet radical sur le comportement humain grâce aux investigations sur le son, le langage, la musique et leurs impacts sur le cerveau/esprit. Vous remarquerez que nous lions ensemble les termes cerveau/esprit. Cela vient de la vision du cerveau et de « l’esprit » du Docteur Carl Pribram, pour qui « l’esprit » est un processus se déroulant parallèlement au processus physiologique du cerveau. Ainsi il est possible d’avoir un cerveau sans esprit, comme dans un cadavre, mais il n’est pas possible d’avoir un esprit sans cerveau fonctionnel – tout au moins pas de la façon dont nous considérons ordinairement l’expérience mentale/émotionnelle. Cela ne signifie pas qu’il ne peut pas exister un certain aspect de conscience opérant indépendamment du processus cérébral, mais que le processus cérébral est capital dans l’expérience quotidienne normale. Dans les pages suivantes, nous souhaitons vous présenter quelques uns des concepts de base de la psychoacoustique et discuter des résultats de recherche pertinents pour le dossier ABR.
Son et Musique
Pendant des siècles, la musique et le son ont été utilisés pour la « guérison » et la transformation. Depuis les chants gutturaux des antiques chamanes jusqu’aux nobles chants grégoriens des cathédrales, son et musique ont joué un rôle central dans la culture de l’humanité. Ce n’est que récemment que nous avons commencé à comprendre les effets physiologiques du son et de la musique sur le cerveau. Dans la section suivante, nous parlerons de leurs origines et ramifications dans la technologie de la psychoacoustique.
Nous savons que la musique peut jouer un rôle crucial dans le processus cérébral. Le travail du Docteur Lozanov en Bulgarie le confirme. Il a découvert que la musique à 60 bpm (battements par minute), comme dans les mouvements largo de la musique baroque, augmente l’activité alpha de 6%, associée à une relaxation, et une diminution de 6% de l’activité bêta (état de veille normal). Le pouls baisse en moyenne de 4 mmHg (divisions de mercure). Les sujets parlent d’une « conscience détendue ».
Lors d’une recherche conduite dans un hôpital de New-York City, le Docteur Sue Chapman a étudié les réactions à la musique de prématurés. Un groupe a écouté une berceuse de Brahms (version à cordes) six fois par jour tandis qu’un groupe témoin n’écoutait rien. Les nourrissons ayant écouté Brahms ont pris du poids plus rapidement, ont eu moins de complications et sont sortis de l’hôpital une semaine plus tôt en moyenne que les bébés n’ayant pas écouté Brahms.
Qu’est-il arrivé ?
Du point de vue de la psychoacoustique c’est très clair. L’architecture de la musique, le rythme et la tonalité, tout cela a changé le processus cérébral par stimulation des voies auditives. Ces modifications du processus cérébral des nourrissons ont considérablement réduit leur niveau de stress, permettant ainsi à leurs capacités naturelles de « guérison » de s’activer plus efficacement que celles du groupe témoin.
La nature vibratoire du son et de la musique crée un langage que le corps et l’esprit comprennent. Par langage nous n’évoquons pas des « mots », nous parlons « d’information ». En effet, le terme « information » vient de la racine latine « informare » qui signifie forme. Dans cette perspective la musique est un processus de changement de formes acoustiques. Si vous regardiez les formes créées par la musique, vous verriez des formes organiques rappelant des montagnes, des vallées, des arbres, des micro-organismes et des galaxies. L’étude des formes créées par la musique et le son est appelée la Cymatique, elle est issue principalement du travail de deux hommes : Docteur Hans Jenny et Docteur Guy Manners. Ces chercheurs ont photographié de nombreux schémas cymatiques en envoyant des vibrations sonores sur une plaque métallique couverte de divers objets résonnants, comme la limaille de fer ou le sable. Dans certains cas un tonoscope a été utilisé pour enregistrer électroniquement les motifs. Ces études montrent que la musique crée effectivement une sorte de langage.
Comme pour tout langage, il y a la notion de syntaxe. D’habitude le terme « syntaxe » est réservé au discours écrit ou parlé. Il s’agit de l’ordre dans lequel les mots apparaissent. Si vous changez l’ordre des mots dans une phrase, vous en changez le sens. Cette notion peut être étendue à la musique : si vous mélangez les notes d’une composition musicale, vous la transformez. L’ordre de l’information (notes) en musique est tout aussi crucial que l’ordre de l’information (mots) dans le discours. Lorsque nous pensons au son et à la musique comme à un langage, ou ensemble d’informations, nous percevons de nouvelles possibilités de compréhension de leurs effets sur le cerveau/esprit.
Comme l’a montré le travail du Docteur Tomatis en France, la musique a également un impact profond sur les problèmes émotionnels et les difficultés d’apprentissage. Il est très intéressant de voir comment le Docteur Tomatis s’est engagé dans son travail de Thérapie par le Son. Vers le début de ses recherches, il a été appelé dans un monastère bénédictin près de Paris. Les moines étaient déprimés et avaient des troubles du sommeil et de l’appétit. On a demandé au Docteur Tomatis de trouver la cause de cette affection. Au cours de son investigation, il a découvert que l’abbaye avait récemment accueilli un nouvel abbé. Le nouveau père supérieur était fier d’être un homme moderne, il considérait les chants grégoriens trop médiévaux et avait ordonné aux moines de cesser de les chanter.
Sans le savoir, l’abbé avait ôté aux moines leur principale forme de stimulation cérébrale. Dès que le Docteur Tomatis a rétabli le chant, la dépression a disparu et les moines se portaient très bien. Cet incident a conduit le Docteur Tomatis à étudier les effets du son sur le cerveau. Dans le cadre de son travail, il a découvert les effets des hautes fréquences sur le processus cérébral, les problèmes émotionnels et les blocages de l’apprentissage.
À l’Institut de Recherche Beckam de Duarte en Californie, le Docteur Ohno, généticien, a attribué des notes musicales à chacun des 6 acides aminés constituant le code ADN. Le Docteur Ohno a pu transcrire la « musique » faite par les hélices d’ADN chez les êtres vivants. Ces schémas sonores ne sont pas aléatoires, ils créent réellement des mélodies. Dans l’une de ses expériences, le Docteur Ohno a transcrit la mélodie d’une forme particulière de cancer. La mélodie ressemblait étrangement à une pièce de musique écrite au XIXe siècle, la Marche Funéraire de Chopin. Chopin a-t-il reçu l’intuition de cette mélodie par la nature elle-même ?
L’importance du son et de la musique sur le processus cérébral est significative dans le champ de la psychoacoustique. En observant les transformations de comportements et d’états cérébraux obtenues par le son, le langage et la musique, nous pouvons mieux comprendre ce phénomène. La psychoacoustique en est à ses balbutiements et nous commençons tout juste à appréhender la précision avec laquelle les schémas sonores peuvent affecter les processus cellulaires et cérébraux. C’est une époque passionnante et l’ABR est déterminante dans l’exploration scientifique et la compréhension de la théorie et de la technologie psychoacoustique.
LANGAGE
L’utilisation du langage dans les enregistrements ABR est très spécifique et fondée sur l’œuvre de Milton Erickson MD et son utilisation de la Grammaire Transformationnelle. La grammaire transformationnelle concerne les « transformations » ou changements que l’on fait dans la grammaire en parlant sa langue maternelle. Ces transformations peuvent provoquer des états modifiés de conscience.
En utilisant une langue dans le contexte de cette grammaire, nous pouvons « parler » à l’inconscient dans son propre langage. Cette langue de l’inconscient se caractérise par l’usage de métaphores. Les métaphores induisent des associations plus profondes et plus globales que les phrases de type cognitif (normal). Par exemple, si quelqu’un vous dit : « Je t’aime », vous savez ce que cela veut dire. Toutefois la communication est plus profonde si une métaphore est utilisée. Par exemple : « Je t’aime comme la rivière aime l’océan, elle s’élance et court vers lui… je suis attiré par toi ». C’est le principe de la poésie et c’est aussi un moyen pour nous d’accélérer fortement le changement. Les transformations fondamentales de comportements et d’attitudes se produiront en utilisant des métaphores. En parlant à l’inconscient avec ses propres termes, nous pouvons augmenter la profondeur des processus mentaux et émotionnels.
PHYSIOLOGIE DU CERVEAU
La stimulation acoustique du cerveau s’accomplit par les voies auditives qui s’acheminent dans le cortex auditif. Le Système d’Activation Réticulaire (SAR) s’active également par les fibres spino-réticulaires situées dans les lames 5 à 8 de la matière grise spinale. Le SAR n’est pas équipé pour traiter l’information sensorielle spécifique mais il est bien adapté pour contrôler l’excitation. Toute stimulation forte, comme le son, active le SAR, déclenchant ainsi tout le cortex cérébral, siège de la pensée « supérieure ».
Dans une étude publiée par Ted Melnechuk, Directeur des Communications de Recherche à l’Institut de Protection de la Santé, on trouve une relation directe entre la musique et les endorphines opioïdes libérées par le cerveau. De nombreux témoignages d’expériences très agréables et « guérissantes » ont été rapportés par les utilisateurs de nos enregistrements. Par cette observation on peut déduire que beaucoup de nos enregistrements augmentent les niveaux d’endorphines dans le corps. Nous ne disposons pas encore de données cliniques à l’appui de cette hypothèse mais les études sont actuellement en cours.
Dans son ouvrage La Psychobiologie de la Guérison Corps-Esprit, Ernst Rossi MD, montre comment le langage peut provoquer des changements physiologiques dans le corps. Il suggère qu’un élément du cerveau « traduit » le langage en une réaction physiologique. Cet élément, appelé hypothalamus, est situé au niveau de la moitié inférieure du cerveau. Il communique par fibres nerveuses avec le cortex supérieur et les divers organes et systèmes du corps. Lorsque l’information entre dans l’hypothalamus depuis les zones corticales du cerveau, celui-ci « transduit » l’énergie de l’impulsion nerveuse du cortex dans la « langue » du corps. Par conséquent l’utilisation du langage de manière extrêmement précise, telle qu’on la trouve dans certains enregistrements ABR, a pour résultat des réactions physiologiques spécifiques.
Le Petscan est une autre façon d’observer les effets de la stimulation psychoacoustique sur la physiologie du cerveau. Avec le Petscan, l’activité du cerveau est mesurée par la consommation de glucose (un simple sucre utilisé par le cerveau comme carburant). Avec le Petscan, il a été montré que le langage active l’hémisphère gauche alors que la musique active le droit. Quand musique et langage sont combinés, les deux hémisphères sont stimulés. L’un des principes de la technologie ABR est qu’une augmentation de l’activité neurologique dans le cerveau augmente la possibilité que le changement se produise.
La Neuromap (carte neurologique) est un électroencéphalogramme (EEG) de 24 canaux qui mesure l’activité des ondes cérébrales avec un microprocesseur (voir plus loin « Ondulatoire Cérébrale Sommaire »). Les 24 canaux d’information sont codés par couleur pour donner un Neuromapping ou cartographie de la topographie du cerveau et des diverses zones d’activité des ondes cérébrales. La forme particulière de Neuromapping utilisée par ABR a été créée par le Docteur Ed Wilson MD au Centre de Santé Bio-comportementale du Colorado. Quand la Neuromap a été utilisée pour étudier un sujet qui écoutait l’enregistrement ABR « Wave Form » [Forme d’Onde], un changement radical d’activité cérébrale à dominante alpha a indiqué qu’un état significativement modifié de conscience était observé.
On a également remarqué une forte augmentation d’activité thêta associée aux profonds états de relaxation. Il convient de noter que Wave Form a été largement utilisé par de nombreux cliniciens pour la gestion du stress et de la douleur.
TECHNOLOGIE
L’ABR utilise divers sons et motifs sonores selon les effets comportementaux souhaités. Généralement nous cherchons à créer des états d’ondes cérébrales dans la zone alpha et thêta, parfois delta. Cela permet au cerveau/esprit d’être plus réceptif à l’information entrante, exprimée ou non sous forme de langage.
Les technologies ABR s’appuient sur de multiples stratégies auditives pour générer une structuration spécifique des ondes cérébrales. Les Pulsations Électroniques de Seuil (génération de schémas spécifiques d’ondes cérébrales), les modulations de fréquence (dans lesquelles la tonalité oscille rapidement entre deux polarités), la structuration musicale, l’architecture tonale et la répartition hémisphérique (espacement de tonalités-clés dans le champ stéréo) ne sont que quelques uns des dispositifs fréquemment utilisés. De plus la signalisation différentielle est occasionnellement utilisée pour affecter la résonance cérébrale. Avec la signalisation différentielle, deux signaux différents sont envoyés simultanément au cerveau. La plupart du temps les tonalités sont établies dans un rapport musical et souvent associées à des capacités de guérison.
En outre nous employons des fréquences qui stimulent les centres de traitement sensoriel à des moments cruciaux de « potentiel élevé d’apprentissage ». De telles fréquences peuvent être générées électroniquement ou naturellement. Dans certains cas, pour augmenter le processus cérébral, le cerveau peut être stimulé transversalement en dirigeant les formes et fréquences sonores à travers le corps calleux dans les hémisphères droit et gauche. Ces divers éléments sont mixés ensemble en une matrice tonale dans laquelle beaucoup de sons et fréquences sont mélangés de façon subliminale (juste en-dessous du seuil d’audition). Le résultat final constitue un réseau complexe de stimulation auditive qui optimise le processus cérébral et l’apprentissage.
Recherche de Données Anecdotiques
Nous avons reçu de nombreux témoignages d’auditeurs de nos enregistrements disant que des pièces comme Wave Form produisent des états de conscience relaxée. Ils parlent de sentiment de flottement, de relaxation musculaire profonde, de diminution de douleur ressentie, de profond sentiment de quiétude, de paix et d’accroissement prononcé d’états agréables. Ces rapports anecdotiques ont été expliqués physiologiquement par des études comme la cartographie de la Neuromap décrite précédemment.
Un certain nombre de personnes souffrant de problèmes de santé chroniques ont rapporté des améliorations significatives avec l’utilisation de la série « Psycho-Immunology » [Psycho-Immunologie]. Parmi ces patients on trouve des personnes atteintes de cancer, de déséquilibre du système endocrinien, de lupus, de syndrome de fatigue chronique, etc. Il semblerait que ces enregistrements soient utiles pour tout problème exacerbé par le stress. Il s’agit de formes de stress révélées par les rapports anecdotiques et par les premiers éléments de la psychoacoustique dans leur application aux systèmes nerveux sympathique et parasympathique. Ces conclusions ne sont pas, pour le moment, basées sur des études contrôlées.
Dans le magazine Magical Blend, l’écrivain Robert Anton Wilson a rapporté avoir donné Psycho-Immunologie à un producteur de cinéma souffrant d’un énorme stress. Après une semaine d’écoute de l’enregistrement, le producteur a déclaré qu’il se sentait « comme un homme neuf » et « comme après avoir pris des vacances ». En outre Wilson a précisé avoir trouvé l’enregistrement plus stimulant et efficace que les machines du cerveau. C’est un autre des effets rapportés anecdotiquement par de nombreux auditeurs. La série Psycho-Immunologie semble créer toutes sortes d’expériences transformationnelles. Cela peut être expliqué théoriquement par la large gamme de stimulation fréquentielle ainsi que par l’augmentation de la conscience du corps. L’utilisation des enregistrements semble accentuer la sensibilité aux sensations intérieures.
« Ambient Support » [Support d’Ambiance] était initialement conçu à l’usage des étudiants et enseignants pendant les cours, cependant un nombre croissant de professionnels l’utilisent pour augmenter la productivité. Les rapports anecdotiques ont été remarquables. Le Docteur Gwen Moore, du Northside Learning Lab à Atlanta en Géorgie, a indiqué que Ambient Support augmente les facilités d’apprentissage, réduit le stress et accroît la motivation. Lors d’une enquête subjective auprès de 42 diplômés et étudiants du premier cycle, 90% ont signalé une diminution de l’anxiété et du stress par rapport aux études, 87% une diminution de l’anxiété aux épreuves, 85% ont signalé une augmentation de la motivation et 84% une meilleure mémoire. Notez que ce n’est pas une étude contrôlée et que les chiffres ne sont pas signifiants d’un point de vue purement scientifique. Ils expriment plutôt des impressions subjectives qui, en tant que telles, peuvent être très variables.
Études Physiologiques
Les mesures physiologiques comprennent des éléments comme le rythme cardiaque, la pression sanguine, la respiration, la chimie du sang, etc. Le Petscan et l’EEG ont déjà été mentionnés plus haut. L’investigation ABR a concentré la plupart des études physiologiques actuelles sur les résultats d’EEG tels que le Neuromapping et un système de récupération de données informatiques appelé HAL-4.
ONDULATOIRE CÉRÉBRALE SOMMAIRE
Le cerveau émet des potentiels ou schémas électriques dans toute sa structure. Ces schémas électriques ou ondes cérébrales ont cliniquement montré une corrélation avec les divers états mentaux et émotionnels. Le moyen standard de mesure de l’activité ondulatoire du cerveau est l’EEG (voyez « Physiologie du Cerveau »). Il existe des désaccords sur les champs d’articulation des divers états cérébraux, cependant le modèle ci-dessous est généralement accepté. Il y a six classifications différentes qui commencent avec delta, le niveau le plus bas, jusqu’à complexe-K, le niveau le plus haut.
Delta se situe entre 0,5 et 4 Hz, cette onde est associée au sommeil profond sans conscience de soi. Toutefois certaines personnes ayant un système nerveux très développé ont évoqué un calme profond et une conscience relaxée de soi alors qu’elles étaient en delta. Ces personnes ont généralement cultivé leur système nerveux par des pratiques telles que le yoga, la méditation, etc.
Le niveau suivant de l’activité ondulatoire du cerveau est thêta, qui va de 4 à 8 Hz. Thêta est associée à une profonde relaxation et à des expériences imaginaires intenses comme les rêves, visions, etc. En outre thêta est souvent liée au phénomène d’auto-guérison.
De thêta nous passons à alpha, associée à une douce relaxation. Alpha va de 8 à 14 Hz, elle est souvent utilisée par les méthodes d’apprentissage accéléré comme Superlearning©. Alpha est également utilisée dans certaines méthodes d’auto-assistance comme la cybernétique.
Bêta est ce que nous considérons normalement comme l’état de veille, elle se trouve dans la zone de 14 à 23 Hz et est associée aux états d’activité mentale accrue. Complexe-K se trouve à 33 Hz, elle surgit généralement en brèves impulsions et est associée à l’effet « Eurêka ! », lors de prises de conscience soudaines. Des recherches récentes indiquent que le cerveau peut générer dans le néocortex une activité s’élevant jusqu’à 150 Hz. Ces états cérébraux sont regroupés en bêta haut et super-haut.
En ciblant certains états cérébraux il est possible d’aider considérablement les activités intérieures comme l’apprentissage, l’auto-guérison, l’exploration d’états modifiés, etc. Alors que la mesure de l’activité du cerveau est d’une importance primordiale dans notre appréhension de la neurophysiologie, les réelles expériences mentales/émotionnelles et spirituelles des individus sont également cruciales pour notre compréhension de l’interface cerveau/esprit.
ACOUSTIQUE ÉLÉMENTAIRE
L’information suivante est un aperçu très basique des fréquences, selon l’acception de ce terme en psychoacoustique. Toute vibration sonore est composée de schémas d’ondes. La figure ci-dessous montre une onde sinusoïdale typique, forme d’onde la plus utilisée en psychoacoustique.
[NdT: Peak = Pic / Trough = Creux]
Un cycle est la distance entre deux pics. Les fréquences sont généralement interprétées en cycles par seconde ou Hz (Hertz). Plus la fréquence est élevée, plus le ton est haut. La portée d’écoute normale s’étend de 20 à 20.000 Hz pour la plupart des gens. Quelques personnes entendent des tons supérieurs à 20.000 Hz mais il est très rare que quelqu’un entende des fréquences inférieures à 20 Hz.
Lorsqu’on utilise des fréquences pour « résonner » le cerveau dans un état modifié, de nombreuses techniques sont possibles. Il est important de retenir que la plupart des gens ne peuvent pas entendre les fréquences inférieures typiques du schéma ondulatoire cérébral. Par exemple un faible alpha (avec son corollaire de relaxation) se situe entre 8 et 9 Hz, bien en-dessous du seuil d’audition de 20 Hz.
Une façon de contourner cela est d’utiliser la Signalisation Différentielle. Avec la signalisation différentielle, deux tons différents sont envoyés au cerveau. Disons par exemple que nous envoyons 200 Hz à l’oreille gauche et 208 Hz à la droite. La différence entre les deux signaux est de 8 Hz, vers quoi le cerveau sera « entraîné ». Nous pouvons aussi utiliser des gammes musicales jugées très efficaces pour modifier la conscience.
Une autre technique, plus couramment utilisée dans les enregistrements ABR, est de produire des tons bas à un rythme spécifique pour « entraîner » le cerveau dans l’état souhaité. De cette manière nous pouvons impulser n’importe quelle fréquence ou ton à 10 cycles par seconde pour atteindre une activité alpha accrue. Un avantage de cette forme d’« entraînement » est qu’une personne sourde d’une oreille peut quand même y être « entraînée », alors qu’avec la signalisation différentielle elle ne le pourrait pas.
En termes de processus cérébral et d’image corporelle, un aspect de ces fréquences est d’un intérêt capital en psychoacoustique. Il est possible de faire résonner différentes zones du corps en utilisant diverses fréquences, ainsi on stimule ou déclenche une activité émotionnelle/mentale associée à ces zones. Les applications à la psychothérapie et aux disciplines impliquant l’interface corps/esprit sont tout à fait passionnantes.
© 2013 Tom Kenyon – Tous droits réservés – www.tomkenyon.com
Traduction Bénédicte Vogels
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